Henry de Montherlant contre la décadence

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« Je me suis trouvé comme tous les autres écrivains contemporains devant un fait écrasant : la décadence », constate Pierre Drieu la Rochelle dans la préface de Gilles (1939). Après 1918, l’idée de décadence s’impose en effet dans les esprits. La crise des valeurs au lendemain de la Grande Guerre conduit à s’interroger sur le destin de la civilisation. Moins obsédé que Drieu par la question de la décadence, Montherlant s’y montre néanmoins sensible lui aussi. L’étude de la décadence offre ainsi la possibilité de réévaluer l’ensemble d’une œuvre aujourd’hui quelque peu délaissée en interrogeant les mythes sur lesquels elle repose, mais aussi les représentations ou les types de discours auxquels elle donne lieu et la philosophie qui la sous-tend tout en permettant de replacer son auteur dans son siècle.

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